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L'importance de l'archéologie

Les trois kakémonos « Vous avez dit archéologie ? », « Attention patrimoine fragile » et « Le patrimoine archéologique : un bien commun à préserver » sont une adaptation à l’océan Indien par le service régional de l’archéologie de la Direction des Affaires Culturelles d’une exposition conçue par la sous-direction de l’archéologie du ministère de la Culture pour expliquer l’archéologie au grand public.

Archéologie des sexes

L’archéologie peut-elle observer des inégalités entre femmes et hommes ? Les rôles sociaux attribués aux unes et aux autres ont-ils varié au cours du temps ? Depuis une cinquantaine d’années, des archéologues s’emploient à recenser et interpréter des données matérielles, issues surtout de contexte funéraire, pour différencier le masculin et le féminin. Comme d’autres indices – âges, statut social, état de santé, etc – l’étude de la différenciation sexuelle est devenu essentielle à la compréhension des sociétés passé. S’il reste difficile d’apporter des réponses pour les périodes lointaines de l’histoire humaine, certaines hypothèses se confirment à l’appui des vestiges découverts : tout indique qu’une répartition sexuelle du travail et que la valorisation sociale des attributions masculins sont une réalité depuis au moins 10 000 ans.

Vous avez dit BSR ? Kosa i lé ?

Le dernier né des services régionaux de l'archéologie (SRA) a publié quattre bilans scientifiques régionaux (BSR) qui couvrent 14 ans de son existence. Édités par la Direction des affaires culturelles (DAC) de La Réunion, ceux-ci sont destinés à assurer la diffusion rapide des résultats des travaux archéologiques.
Les BSR s’adressent à tous ceux qui s’intéressent à l’archéologie et présentent les notices scientifiques relatives aux opérations réalisées à La
Réunion mais aussi à Mayotte et dans les TAAF.

Archéologie Australe

À La Réunion, le service régional de l'archéologie de la direction des affaires culturelles de La Réunion, créé en 2010, administre et coordonne la politique publique de protection, d'étude et de valorisation du patrimoine archéologique, sur l'île de La Réunion, et dans le cadre de conventions renouvelées en 2016, à Mayotte et dans les TAAF.
Depuis sa création, plus de 100 opérations archéologiques ont été conduites et, pour certaines, des bâches “grand public“ ont été réalisées pour restituer rapidement les résultats. Toutes ces productions sont mises à votre disposition et sont téléchargeables.

AdlFI océan Indien et TAAF

Coéditée par le ministère de la culture (sous-direction de l’archéologie) et l’Institut des sciences humaines et sociales (InSHS) du CNRS,
Archéologie de la France – Informations (AdlFI) est une revue numérique d’archéologie constitutive du pôle de revues Gallia. Héritière de Gallia
Informations dont elle reprend le corpus et les missions, elle publie en flux continu des notices scientifiques sur toutes les opérations archéologiques menées en France métropolitaine et dans les territoires d’outre-mer, de la Préhistoire à l’époque contemporaine. Ces notices sont le fruit d’une collaboration entre le CNRS et les services déconcentrés du ministère de la Culture en régions (services régionaux de l’archéologie).

Archéologie dans l'océan Indien

Cette collection, à l’initiative du ministère de la Culture, est coordonnée par le musée d'archéologie nationale. Les chercheurs français y présentent le fruit de leurs recherches de manière compréhensible pour tous. Le service régional de l’archéologie (SRA) de La Réunion a travaillé pendant deux ans pour présenter les résultats des opérations des 10 premières années du SRA à La Réunion. De très nombreux contributeurs ont participé, notamment les responsables d’opération.
Au total c’est plus de 70 sites archéologiques fouillés, illustrés de plus de 600 médias, qui sont ainsi livrés au public. La collection accueille en moyenne 2 millions de visites par an garantissant la visibilité des résultats de l’archéologie de La Réunion partout dans le monde !

Des archéologues à travers l'objectif

Pour faire se rencontrer archéologie et art visuel, la DAC, le Département et l’Inrap accompagnent l’opération en confiant à deux artistes photographes professionnels, Elisa et Luca Giussani, 10 shooting sur site pour capter les diverses facettes du métier d'archéologue. Si on sent la passion, l'expertise, le savoir-faire, la patience, on perçoit aussi toutes les nuances de ce métier tant physique qu'intellectuel. Une autre manière de parler d'archéologie et, on l'espère, de susciter des vocations !

Jornadas Europeias de Arqueologia em Matosinhos

No dia 13 de junho, a partir das 14h30, será feito um percurso tendo por tema “Lavra Romana”. Esta localidade, onde também se identificou um povoado pré-histórico, com cerca de 4000 anos, é referida desde o início do século XX como o espaço onde se desenvolveu uma villa romana, com a descoberta de fragmentos de mosaicos romanos, que estaria associada a um complexo industrial de salga de peixe. Em Lavra identificou-se recentemente um cemitério com sepulturas feitas de acordo com os rituais de incineração e de inumação, datável entre os séculos I a IV.

No dia 15 de junho, a partir das 15h00, será realizada uma visita orientada à escavação arqueológica que, desde 2016, tem vindo a ser realizada no Castro do Monte Castêlo, em Guifões, numa parceria entre o Município de Matosinhos e a Faculdade de Letras da Universidade do Porto. Neste local, onde se situam as origens remotas de Matosinhos e onde é possível identificar diferentes evidências materiais da vida quotidiana das populações pré-romanas e posteriormente romanizadas que por aqui habitaram na antiguidade, apresenta grandes potencialidades para o conhecimento do processo de transição cultural, que ocorreu no noroeste de Portugal há cerca de dois mil anos, quando esta região foi incorporada no Império Romano. Por toda a área do Monte, desde o topo até à base, junto ao Rio Leça, existem indícios de estruturas arqueológicas enterradas definidas por alinhamentos de alicerces de antigos muros. Na zona ribeirinha junto ao Rio Leça, perto da ponte e do moinho, poderá ter existido um pequeno fundeadouro ou porto de época romana, uma vez que este local situa-se na extremidade do antigo estuário do Rio Leça (atualmente ocupado com as docas do Porto de Leixões) onde se registam diversas evidências da chegada de mercadorias vindas de pontos longínquos do Império Romano, nomeadamente através da presença de ânforas e outros objetos fabricados em oficinas do sul de Itália, do norte de África e do Sul de Espanha. Nesta visita os arqueólogos responsáveis pelo projeto de investigação apresentarão os trabalhos já realizados neste sítio arqueológico.